Phalaenopsis botaniques
Phalaenopsis lueddemanniana 
 
Philippines.  
 
Décrit en 1862, Ph lueddemanniana a une distribution très étendu dans les Philippines, ce qui explique les nombreuses formes de sous-espèces (parfois considérés comme des espèces à part entière). Chez la forme typique, les feuilles vert-claires peuvent atteindre plus de 20 cm, quant au fleurs, elles sont crème parcouru de stries fuchsia. La répartition des tâches déterminent les sous-espèces avec ce que cela comporte de subjectivité. Ainsi la fleur de Ph. pulchra est fuchsia uni, le Ph. pallens (photo du bas) étant une forme pâle, Ph. hieroglyphica (photo en dessous) étant parcouru de fins motifs fuchsia semblable à des ... hiéroglyphes. Plante facile de culture ayant une propension certaine à former des keikis. Floraison abondante.
PHALAENOPSIS mannii 
 
Inde. Vietnam. 
 
Ce phalænopsis découvert en 1871 a une apparence semblable à P. cornu-cervi, mais son habitat naturel (montagnes du Nord de l'Inde et du Vietnam) modifie ses conditions de culture. Une période de repos l'hiver lui sera profitable et sera le plus souvent le déclencheur de la floraison. Bien que vivant dans des forêts humides, P. mannii appréciera plus une pulvérisation sur les racines qu'un véritable arrosage. Feuilles élancées, fleurs parfumées. Culture assez délicate.
Phalaenopsis mariae 
 
Philippines, Bornéo, Indonésie. 
 
Espèce au développement moyen portant sur une inflorescence d'une vingtaine de centimètres, une douzaine ou plus de petites fleurs cireuses blanchâtres parsemées irrégulièrement de tâches brun-rouge. 
 
Culture et floraison assez aisée.
Phalaenopsis modesta 
 
Bornéo, Indonésie, Malaisie. 
 
Plante au faible développement particulièrement intéressante pour ses fleurs crèmes largement tachées de fuchsia très vif et son labelle lilas unie avec parfois des nuances de jaune ou de blanc (3,5 cm). Feuillage vert foncé, luisant, inflorescence courte. Malheureusement trop rarement rencontré dans les collections. Légèrement parfumée.
Phalaenopsis parishii 
 
Birmanie. 

 
Connu depuis 1865, on regroupe sur cette espèce toutes les formes variables d'un phalænopsis nain dont les colorations des fleurs (2 cm) varient du blanc au marron clair en passant par de nombreuses variantes de rose. 
 
Ces Phalaenopsis ont une culture en rapport avec leur habitat naturel de montagne humide. Ils demandent donc une période froide en hiver (15 °C) et sèche. Ces conditions de culture différentes des autres phalænopsis font qu'ils sont réputés délicats de culture.
PHALAENOPSIS philippinensis 
 
Philippines. 
 
Ce phalænopsis aux grandes fleurs blanches unies et au labelle jaune prononcé se distingue des différentes sous espèces de Ph amabilis par son feuillage marbrées des plus joli. 
 
Les fleurs grandes (+ de 6 cm), sont aussi très étalés ce qui est assez remarquable pour une espèce botanique. Culture proche de Ph amabilis.
PHALAENOPSIS schilleriana 
 
Philippines. 
 
Décrit en 1860. Tout comme le Ph amabilis est à l'origine de la plupart des hybrides à fleurs blanches, Phalaenopsis schilleriana a donné naissance à de nombreuses lignées de phalænopsis hybrides roses à larges fleurs. Les larges feuilles de plus de 30 cm de longueur sont aussi marbrées de gris-argenté, violacées au dessous, et la hampe florale est le plus souvent très développée (pouvant aller jusqu'à 1 m). 
 
Plante assez facile de culture, réclamant de l'humidité constante tout l'année et pouvant assez rapidement prendre de l'ampleur. Florifère.
PHALAENOPSIS stuartiana 
 
Philippines. 
 
Découvert en 1881, Phalaenopsis stuartiana est lui aussi identifiable par son feuillage tesselé et sa floraison abondante. En effet, la tige florale peut comporter jusqu'à plus de 40 fleurs. Celles-ci sont assez grandes (5-6 cm), blanches, les sépales inférieurs et le labelle étant parsemés de tâches brun-rouges et de coloration irrégulière jaune. Culture facile.
Phalaenopsis speciosa (= Ph. tetraspis) 
 
Iles Nicobar (Inde, nord de Sumatra) 
 
Décrite en 1881, cette espèce endémique a malheureusement disparu de son habitat naturel de mangrove. Ce phalænopsis est donc particulièrement exigeant au niveau de l'humidité ambiante. Feuilles vertes sombres à port retombant d'une quinzaine de centimètres. Les fleurs (4-5 cm) apparaissent successivement sur des tiges florales relativement courtes (10-20 cm). Fleur d'un blanc immaculé au labelle légèrement teinté de jaune ou de rose à l'aspect légèrement cireux. Senteur subtile de bergamote.
Phalaenopsis violacea 
 
Indonésie, Malaisie, Bornéo. 
 
Décrite en 1861, espèce très recherchée tant pour ses couleurs vives que pour ses multiples sous-espèces très variables (blanc, rose, violet). Feuillage vert clair très mince, fleur grande (6-8 cm). La forme typique de Ph. violacea a une fleur au pourtour blanc et au centre violacée, labelle comportant du jaune au centre. Floraison successive sur une tige florale courte. Légèrement parfumée. Culture assez délicate.