PHALAENOPSIS amboinensis
Indonésie, Papouasie, Nvlle Guinée, Moluques, Célèbes.
Découvert et décrit au début du XX ème siècle, le Phalaenopsis amboinensis est quant à lui à l'origine de la presque totalité des Phalaenopsis jaunes. Mais ce n'est que par de multiples croisements que l'on a pu obtenir des hybrides à grandes fleurs jaunes et unies. Phalaenopsis amboinensis porte des fleurs de 5 cm, bien détachées, d'un jaune s'éclaircissant à mesure que l'on approche du cœur et parsemé de tâches brun-rouges. Feuillage vert clair tirant sur le jaune jusqu'à plus de 30 cm de longueur. Culture un peu plus délicate que Ph. amabilis, floraison successive.
PHALAENOPSIS amabilis
Indonésie, Bornéo, Nvlle Guinée, Nord de l'Australie.
Découvert dès le XVIII ème siècle, il est à l'origine des nombreux phalænopsis classiques blancs. A l'état sauvage, les fleurs de 8 à 10 cm de diamètre, sont blanches unies au labelle plus ou moins taché de jaune, d'orangée et parfois de rouge (nombreuses formes de sous-espèces). Le feuillage est d'un vert franc, les feuilles sont larges et peuvent atteindre 30 cm de longueur. La floraison abondante, en grappe, peut comporter jusqu'à plus de 20 fleurs par tige florale.
Plante facile de culture.
PHALAENOPSIS aphrodite
Philippines.
Longtemps considéré comme une forme de Ph. amabilis, les spécialistes de la classification s'accordent à présent à en faire une espèce à part entière.
De fait, ses conditions de culture différent assez peu de Ph. amabilis, c'est donc une espèce assez facile de culture. Le feuillage est sensiblement identique et seule la fleur plus étroite, et plus élancée peut la distinguer assez aisément, bien que l'espèce semble, elle aussi, comporter de nombreuses formes de sous espèces.
Phalaenopsis cochlearis
Malaisie, Indonésie.
Le Phalaenopsis cochlearis est ce que l'on pourrait appeler la sous-espèce «albinos» du Ph fuscata. La fleur est en effet jaune-crème unie, le labelle, rappelant comme toute les fleurs de ce groupe un coquillage, est, seul, strié longitudinalement de brun. Feuillage marbré, plante au développement moyen. Peu présente dans les collections malgré une relative facilité de culture. Habitat naturel peu connu.
PHALAENOPSIS cornu-cervi
Thaïlande, Birmanie, Malaisie, Inde, Java, Bornéo.
Espèce découverte en 1860, le Phalaenopsis cornu-cervi a une aire de répartition très étendus qui explique les nombreuses formes de sous-espèces. . De fait, ces formes sont difficilement identifiables uniquement par les fleurs. La forme typique de la fleur de P. cornu-cervi est petite (2,5 cm) et cireuse, de couleur jaunâtre parcouru de tâches irrégulières de brun-rougeâtre. Floraison toute l'année. Les fleurs apparaissent successivement sur une tige florale large et plate. Plante à faible développement, assez facile de culture
PHALAENOPSIS equestris
Philippines, Taïwan.
Décrite en 1849, cette espèce est certainement l'une des moins difficile à cultiver, tant sa facilité à fleurir et à se multiplier par keikis est encourageante pour les débutants. Ces caractéristiques en font l'espèce idéale pour les croisements permettant ainsi d'améliorer la floraison des hybrides. La hampe florale peut atteindre une trentaine de centimètres, formant de véritables bouquets de petites fleurs (3 cm) roses et blanches à labelle fuchsia uni Il n'est pas rare d'observer 4-5 tiges florales simultanées sur un seul pied. Floraison possible toute l'année. Parfumée.
Phalaenopsis fuscata
Malaisie, Sumatra, Bornéo, Philippines, Indonésie.
Décrit en 1874, le Phalaenopsis fuscata est l'espèce type du groupe. Sa large distribution implique de nombreuses formes de sous-espèce. Les tépales sont fins et bien séparés, de couleur générale jaune, et sont parcourus de tâches marrons devenant plus dense à l'approche du cœur. Le labelle quant à lui, est large, jaunâtre rayé de brun rougeâtre rappelant lui aussi la forme d'un coquillage. Parfumé.
Phalaenopsis fasciata
Philippines.
Cette espèce au développement moyen est caractérisée par des fleurs jaune-verdâtre zébrée de tâches irrégulières marron-rouge et surtout par un remarquable labelle délicatement découpée comportant rose, blanc et jaune. La partie supérieure du labelle est hérissé de filaments roses que l'on peut comparer à des griffes. La tige florale d'une vingtaine de centimètres porte jusqu'à 5 fleurs (5-6 cm) simultanément et des floraisons successives ont lieu sur la même tige. Plante facile à cultiver et à faire fleurir. Produit assez facilement des keikis.
Phalaenopsis gigantea
Bornéo.
Découverte à la fin du XIX ème siècle, décrite en 1909, Ph. gigantea a failli disparaître totalement puisque ce n'est qu'en 1937 qu'une nouvelle souche fut découverte. Remarquable par son port imposant, Ph. gigantea a souvent été utilisé pour obtenir des hybrides à la floraison durable. Facilement identifiable par ses larges feuilles pouvant atteindre plus de 60 cm, ses longues tiges florales portent de nombreuses fleurs (5-6 cm) cireuses, à fond blanc largement tachetée de brun-rougeâtre. Plante assez facile de culture bien que de croissance lente.
Phalaenopsis javanica
Indonésie.
Plante de faible développement portant sur de courtes tiges, des fleurs rondes (2,5 cm) blanchâtres parcourues de stries rougeâtres, au cœur blanc et au labelle rouge plus foncé.
Assez rare dans les collections d'amateur.